C’est démontré, lorsque les femmes adoptent une attitude positive elles le traversent plus sereinement, avec moins de désagréments. Des techniques qui travaillent sur la respiration et l’énergie peuvent donc être d’un grand secours.
Bien des femmes pratiquent ces exercices, très longtemps après la ménopause, pour mieux vieillir, être en harmonie avec leur environnement et garder leur énergie en mobilisant leurs propres ressources.
La sophrologie peut aider à diminuer l’intensité des bouffées de chaleur, limiter les pointes de stress, calmer l’irritabilité, éviter les accès de tristesse. Elle permet de trouver un contact positif avec son corps. Basée sur le rapport intime entre le corps et l’esprit, elle apprend à trouver l’énergie qui est en soi, à savoir se faire du bien, à découvrir ses propres ressources. La pratique n’est certes pas miraculeuse. Mais plus on répète les exercices et mieux elle marche.
Quant au yoga, très tendance, vanté par les actrices américaines, il fait de plus en plus d’adeptes à la recherche d’un bien-être physique et psychologique. Cela tombe bien, d’après une étude américaine, faire du yoga chaque semaine pourrait diminuer le nombre de bouffées de chaleur de près de 30 %
La sophrologie pour retrouver l’harmonie
Tout commence en général par un entretien avec un sophrologue (qui n’est pas un médecin) pendant lequel la personne évoque ses difficultés, les manifestations qui la gênent, etc. On conseille en général de prendre quelques cours particuliers pour bien pratiquer, puis d’entretenir les acquis en cours collectifs. Certains professeurs proposent des ateliers spécifiques sophrologie et ménopause. Ces derniers ont l’avantage de permettre aux femmes d’échanger leur expérience. Au fur et à mesure des séances, on apprend à détendre ses muscles. Les exercices sont simples, sans contre-indications, et peuvent être pratiqués par toutes. Il s’agit, en se décontractant, en respirant profondément et en fermant les yeux, d’apprendre à visualiser des images positives associées au bien-être et au calme. Par exemple, on s’imagine allongée sur une plage, écoutant le bruit régulier des vagues, on respire les odeurs, etc. On apprend à respirer en longues expirations et inspirations qui aident aussi à se concentrer, à faire le vide et à ralentir le rythme cardiaque.
« Au début, le cerveau en activité et les muscles sous tension ne se “déconnectent” pas facilement. Il faut s’exercer », explique Catherine Aliotta, directrice de l’Institut de sophrologie. Progressivement, les exercices deviennent plus faciles à réaliser, les images visualisées se précisent, arrivent plus rapidement. Le cerveau les intègre comme une partie du vécu. Il recherche ensuite ses émotions positives pour trouver des solutions adaptées aux circonstances négatives (soucis, stress). Et l’on devient capable de « récupérer » pour ne pas accumuler le stress, grand ennemi du sommeil, des bouffées de chaleur, du vieillissement.
Le yoga pour réguler les émotions
Quant au yoga, il s’agit de prendre des postures, basées sur les étirements lents, accompagnées de respirations profondes qui aident à la concentration et à la détente. L’effet conjugué des postures et du souffle jouent sur les systèmes sympathique et parasympathique, grands régulateurs des émotions. Mais attention, le yoga demande une pratique régulière. L’idéal est de pratiquer 20 minutes par jour. Il existe plusieurs formes de yoga dont le plus connu en Occident est le hatha yoga. Mais tous sont excellents. Ensuite, il suffit de choisir celui qui vous convient. Préférez un centre qui vous propose un cours d’essai gratuit avant de vous demander de vous engager.